Ne les crois pas

Titre : Ne les crois pas
Auteur : Sebastian Fitzek
Nombre de pages : 413
Prix : 6,95€

Résumé de 4ème de couverture : Yann May, célèbre psychologue berlinois, est au téléphone avec Leoni, sa fiancée. La liaison est mauvaise, hachée. Toutefois, il l'entend dire: "Ne les crois pas. Quoi qu'ils te disent, ne les crois pas... " Alors qu'il est encore en ligne, un policier sonne et lui annonce la mort accidentelle de Leoni, une heure plus tôt... Quoi qu'ils te disent... Huit mois ont passé. Ira Samin, une psychologue de la police, a décidé d'en finir. Mais, alors qu'elle s'apprête à passer à l'acte, un de ses collègues vient la chercher pour l'emmener dans une station de radio. Un forcené s'est retranché dans un studio et menace d'abattre un à un ses otages. ... Ira est chargée de mener les négociations. Bien vite, elle comprend que Yann a tenté ce coup de poker pour retrouver Leoni, qu'il refuse de croire morte. Et il est vrai que certains de ses arguments sont troublants...

Mon avis : Un roman surprenant, que je trouve loin des clichés habituels... Disons qu'avec un titre pareil, je m'attendais à une sorte d'Harlan Coben (que je ne dénigre pas en soi, il a fait de bons livres, mais qui se ressemblent tous). Agréable surprise donc !!!

Les personnages, très ancrés dans la réalité, sont très faciles à suivre, comme si ça coulait de source, et à chaque page, j'ai eu envie de continuer jusqu'à la suivante. Le suspense est au rendez-vous jusqu'au bout, malgré quelques petites choses que l'ont devine assez simplement (mais j'avoue que je me demande si ce n'était pas voulu de la part de l'auteur).

Le roman n'a pas de longueur particulière, je trouve le ton et le rythme très juste.

J'aime beaucoup le personnage de Ira, dont on perçoit très bien la détresse, et cette détermination d'en finir... 

J'ai passé un très bon moment, vraiment, je lirai bien ses autres livres (Thérapie notamment)

Le + : La fin, l'épilogue, que je trouve juste merveilleux, et qui m'a profondément touchée. Il a clos le livre en me laissant rêveuse...

Le - : hm... Il en faut un... Le titre ? Qui fait vraiment roman à la noix et déjà vu... Franchement, je ne me serais pas retrouvée hyper pressée à prendre un bouquin dans une gare... Je n'y aurais pas touché.

Le petit extrait :