vendredi 5 février 2010

Juste punition - 30 janvier 2010

Pour le concours du mois de Janvier sur Laudanum, une liste de mots à intégrer dans un texte que l'ont doit écrire : Lumineux - crayon - arrête - sourire - branche. Voilà mon essai^^.

*
"Assise accroupie sous un arbre, occupée à terminer le croquis du paysage que j’avais devant les yeux, je sursautai lorsqu’une main me toucha l’épaule, et me retournai prestement, avant de pousser un soupir de soulagement. Son sourire lumineux scotché sur le visage, Tobias semblait toujours sortir d’une pub pour dentifrice, et ce, quelle que soit l’heure de la journée. Et, en l’occurrence, il semblait particulièrement fier de lui. Soupirant d’avance, je posai mon crayon sur mon carnet, en équilibre sur mes genoux, et lui lançai un regard mi-curieux, mi-exaspéré.
- Qu’as-tu encore fait ?
- Rhoo arrête, qu’est-ce que tu peux être rabat-joie ma vieille ! Qu’est-ce qui te fait dire que j’ai fait quelque chose, d’abord ?
Mais son air innocent ne trompait plus personne depuis longtemps, et surtout pas moi.
- A toi de me le dire !
Son air presque contrarié ne dura pas, car sa bouche s’étira bientôt en un sourire satisfait.
- Tu vois qui est Justine ?
- Comment ne le pourrais-je pas ? Elle traumatise tous les petits qui viennent ici, pour leur piquer leur déjeuner…
- Ben exactement, continua Tobias, un air triomphant sur le visage, je me disais qu’il fallait bien que justice soit faite.
Je sautai soudain sur mes pieds, indifférente à la chute de mon matériel à dessin. Je n’aimais pas ça, pas du tout.
- Tobias ! Tobias, qu’est-ce que tu lui as fait ? Chuchotai-je, presque effrayée.
Tobias avait beau être mon ami, il n’avait pas la même notion de la gravité de ses actes que tout le monde…
- Ho trois fois rien…
- Tobias !
- Ben… Tu sais, cette balançoire où elle se met tout le temps, à tel point que plus personne n’ose plus y aller ?
Mauvais. Très mauvais.
- Oui…
- Hé bien j’ai scié les deux tiers de la branche où est attachée cette balançoire…
Au moment même où il termina sa phrase, on entendit un hurlement perçant."

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